Nous sommes partis une semaine au ski.

Notre couple d’amis n’ont pas pu nous rejoindre. Notre amie ayant fait une mauvaise chute, elle ne pouvait supporter le voyage en voiture. La pratique du ski lui était impossible et les mouvements interdits. Pas de sexe avec ma belle Karine.

Le mari et amant de Karine était triste aussi.

C est donc avec une Karine boudeuse que je suis parti.

Nous avions loué un grand chalet avec deux chambres plus un salon et une grande salle à manger.

Le lendemain de notre arrivée, Karine boudait toujours. Elle refusa d’aller skier et souhaitait profiter du ski bar.

J’ai donc chaussé les skis et suis parti dévaler les pistes.

En arrivant à la station vers 15h30, je me suis rendu au seul café que les non skieurs peuvent atteindre sans trop de peine. Il était encore ensoleillé.

Posant mes skis, je me mis à chercher Karine sans trop y croire.

Je zigzaguais entre les tables avec la marche grotesque du skieur. D’un regard, je la vis. Enfin je devrais dire je les vis. Mon cœur s’accéléra. Je devins blanc un instant. Je titubais presque. Je me faufilais vers une place de libre en bout de table, non loin d’eux.

Le spectacle était à la hauteur de mes craintes et de mes envies. J’ai toujours peur de perdre Karine mais je suis toujours excité quand je la vois avec d’autres hommes.

J’avais souhaité être soumis à Karine. Elle me punissait régulièrement de mes crises (min-crise) de jalousie quand je lui reprochais de s’occuper d’un Homme et de me laisser dans ma cage sans jouir.

Assis, je reprenais mon souffle. La voir aussi détendue, aussi souriante, me rendais fou de joie, d’amour et d’excitation. Mon sexe, bien qu’encagé, se gonflait. La cage le comprimait, mais n’empêchait pas cette excitation.

Karine discutait avec entrain. Sa proie la faisait rire. Les mains de l homme, massaient les cuisses de ma femme. Ce n’est pas le jean qui semblait lui interdire de plaquer régulièrement une main sur le pubis de Karine.

Son futur amant l’embrassait régulièrement dans le cou. Je compris aussi qu’il profitait de ce moment pour glisser une main dans l’anorak et je devinais qu’il devait masser les seins de cette femme qu’il désirait.

Je fus heureux d’assister au moment magique où leurs lèvres se rapprochèrent lentement pour enfin se fondre dans un grand baiser.

Ce baiser dura longtemps. Quand ils s’arrêtèrent, ils se sont regardés comme deux amoureux, les yeux dans les yeux, tendrement avant de recommencer.

Karine malaxait le sexe de l’homme. Il lui murmura quelque chose à l’oreille.

Les deux Amants se sont levés ensemble. Il a réajusté sa tenue malgré une grosse bosse au niveau de bas ventre, signe de l’envie de posséder ma femme.

Ils sont sortis, main dans la main, après avoir réglé sans même réaliser que j’étais là.

Je n’avais plus qu’à rentrer et attendre le retour de ma femme, belle infidèle…